Trois sans domicile fixe sont retrouvés morts de la main d’un serial killer. Lupo et Green se rendent compte qu’il s’agit d’un copycat et que la cible véritable était un autre SDF surnommé Bipolar Roller.
Lupo et Green se lancent donc à la poursuite d’un tueur en série qui n’en est pas un et doivent composer avec un sans domicile fixe adepte du roller et, accessoirement, schizophrénique - ce qui le rend paranoïaque. Les russes sont après lui !
Si la liste des suspects est vite réduite à seulement trois ou quatre noms, l’enquête va tout de même bénéficier de quelques rebondissements assez inattendus gardés en réserve. D’ailleurs, Cutter et Rubirosa vont avoir le droit de gérer le plus gros et le plus problématique. Se montrant toujours aussi casse-cou, l’ADA va pousser la patience du Dr. Olivet assez loin, mais il obtiendra des résultats.
Bref, sans partir dans l’exploration de thématiques fortes, l’épisode réussit quand même à profiter d’une histoire pleine de surprises. Bien entendu, on nous ajoute une petite partie consacrée aux problèmes de la campagne électorale pour McCoy, car celle-ci est bientôt arrivée à son terme. Cela justifie par ailleurs l’impression que l’enquête, malgré ses premiers enjeux, finisse par perdre de l’ampleur pour revenir dans les rangs. Il semble clair que les grosses munitions sont gardées pour la fin de saison et que nous avons ici un épisode, certes de bonne facture, mais qui ne pouvait pas pousser trop loin.
En gros, même si on parle tueur en série, de manœuvres peu délicates de la part de Cutter, voir même de prises de risques en apparence importante, une fois passé outre l’originalité de l’histoire, son potentiel n’est pas exploité à son maximum, et c’est un peu dommage.
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