Le responsable d’une grosse organisation caritative est retrouvé assassiné alors que quelqu’un semblait vouloir le faire remplacer à son travail. La police découvre alors que la victime avait été victime d’un chantage. La piste remonte à Rita Shalvoy, la femme du gouverneur.
C’est la conclusion de saison et donc, c’est la fin de la campagne électorale pour Jack McCoy. Cette dernière a été parsemée d’obstacles en tout genre, provenant en partie du gouverneur Shalvoy. Ce n’est alors pas une surprise que l’intrigue du jour s’oriente rapidement vers la politique.
Dans tout ça, il n’y a pas trop de place pour les policiers, mais vu que l’épisode s’ouvre sur eux, il ne faudrait pas les oublier. Bernard et Lupo ont le droit à une affaire presque banale. Un homme assassiné. La découverte de ses secrets. Une piste qui mène à un suspect idéal. C’est construit de manière fluide et ça tient la route. Certes, c’est peu être un peu faible niveau preuves pour appuyer convenablement le reste de l’épisode, mais le démarrage est convenable.
Cependant, il est vrai que pour Cutter et Rubirosa, le travail aurait été un peu plus facile si les politiciens véreux de New York n’étaient pas là pour tout commanditer. Rita Shalvoy va contourner toutes les embuches avec trop de facilité pour ne pas se dire à un moment que c’est un peu trop téléphoné, en particulier le passage dans le bureau du juge sous écoute.
De toute façon, l’affrontement que l’on attend est celui qui oppose McCoy et le gouverneur. De leurs oppositions sont nés les problèmes pour l’élection. Celle-ci étant proche, il était obligé qu’une conclusion à tout cela soit trouvée. Le fait est que ce qui intéresse plus le procureur que son poste, c’est la justice. Il a de quoi discréditer son opposant, mais il préfère arriver à un compromis qui ne lui sert pas forcément au mieux. Le personnage se montre ainsi égal à lui-même, et c’est là que Cutter se révèle un peu plus.
Enfin, pas tellement, car son petit bluff de fin entre bien dans la logique de ses prises de risques peu calculées qu’il semble affectionner. Il est prêt à tordre les règles pour ce qu’il croit, et ce, beaucoup plus loin que McCoy ne l’aurait jamais fait.
On finit sans les résultats de l’élection, ce qui n’est pas surprenant. Si la série avait été annulée, on aurait pu se dire que McCoy n’avait pas été élu, maintenant, on peut supposer qu’il a gagné, sans trop de doutes. En tout cas, ce season finale délivre ce qu’on en attendait. Certes, des erreurs auraient pu être évitées, mais dans l’ensemble, la mise en avant de la partie politique permet de ne pas trop regarder ce qui ne va pas.
La suite, dans la saison 20.
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